Haïkus
Voici la production d’un atelier d’écriture
en 1ière S3
Trop tard
Le temps semble long
Mais les minutes rapides
Juste le temps d’y penser
Migration
Le bruit de la mer sur les rochers
Ouvre la voie
A l’envolée des oiseaux
Sublimation
Les fleurs recouvrent les arbres
Les pleurs recouvrent le marbre
Un homme est mort au printemps
Arsène
Le voleur a tout emporté
Sauf la lune
Qui était à ma fenêtre
Après la pluie
Un ruisseau translucide
Une vie qui s’écoule
La fraîcheur du temps
Arborescence
L’arbre qui pousse droit
Vivant et solitaire
Une ombre qui grandit
Un jour peut-être
Je me réveille dans l’ombre
Sans idée ni sommeil
Juste une pensée qui m’effleure
Théâtre
Sous les feux des projecteurs
Brille le jeu des acteurs
Silence, c’est l’heure
Dégoût
J’ai reçu un message
Elle m’a dit qu’elle m’aimait
Pourquoi ai-je le même téléphone que mon frère
Jardinage
Si une fleur voulait dire je t’aime
Pour te déclarer ma flamme
Je t’offrirais mon jardin secret
Guérilla
Homme vaillant
Tu libères ton pays
A coups de strophes et de vers
La déchéance
De son piédestal
Il a glissé
Pour ne jamais se relever
Samedi soir
Mélanges acidulés
Plaisirs sucrés
Dure réalité
Vitesse
Vision embrumée
Tournant raté
Triste éternité
L’oubli
Lentement je glisse
Seule dans le noir
Personne ne semble m’apercevoir
Aurore
La rosée sur la plaine
La brume sur les champs
Le vent dans mes cheveux
Toi
La jeunesse
La beauté
La bêtise
Renaissance
Chante toi Sahara
Car la saison revient
Pour de nouveau fleurir
Compassion
Larme est la tristesse
Quand la douleur
Attaque au cur
La création
Là où naissent les choses
Meurent les idées
Et vivent les objets
Bonheur
Chaque seconde à deux
Les yeux dans les yeux
Mon cœur amoureux
Nuages
Des anges déchus
Tombent les plumes
Sur nos têtes nues
Évasion nocturne
Du crépuscule à l’aube
La terre s’endort
Les chats s’enfuient
Et en 2nde 8
Espoir de l’Ouest
Enfin une nouvelle couleur
Bonjour le 44ième !
Crise
Caisses vides
Faillites en séries
An neuf, en 9, an 1929 ?
Paranoïa
Le chat guette la souris
Le chasseur reste à l’affût de sa proie
L’espace nous surveille
La Récolte
L’hiver est là avec toi
L’été arrive avec elle
Et elle repart dans tes bras
Limites inconnues
La haine n’a pas de limites
La joie non plus
Seules mes idées en ont
Ombre et lumière
A l’aube, le soleil se lève
A midi, il est haut dans le ciel
Et au crépuscule, l’obscurité me gagne
Nostalgie
Restes du passé
Les souvenirs ancrés
Juste l’essentiel
L’Inconnu
Au milieu des ruines
Je cherche mon chemin
Vers un renouveau lointain
Exode
Le ciel, la terre, tous les éléments explosèrent
Une civilisation perdue avec tous ses enfants
S’en alla sans dire un mot
Nouveau quartier
La maison du bonheur
Celle de notre enfance
Et de nos souvenirs s’effondre
Le fruit
Il est vert
Passe à l’orange et
Finit au rouge
Velours
Le toucher était si doux
Qu’un frisson m’envahit
Au plus profond de moi
Submersion
Le doux son de l’eau
Au rythme des vagues
Inonde mes rêves
SDF
Ces arbres meurtris par un vent glacial
D’un blanc manteau se sont couverts
Silence ! Tout hiberne
Le vieil homme
Sur ses trois pieds
Il est bien bancal
Mais ne rompt pas
La lueur dans leurs yeux
Semblable au désespoir
Restait sans réponses
L’ami Pierrot
A l’écoute de la leçon
Je prenais ma plume
Pour écrire mes maux
La fumée
Elle monte tout droit
Sans s’essouffler en
Prenant de l’altitude
Production collective (février 2009)
en 1ière S3
Trop tard
Le temps semble long
Mais les minutes rapides
Juste le temps d’y penser
Migration
Le bruit de la mer sur les rochers
Ouvre la voie
A l’envolée des oiseaux
Sublimation
Les fleurs recouvrent les arbres
Les pleurs recouvrent le marbre
Un homme est mort au printemps
Arsène
Le voleur a tout emporté
Sauf la lune
Qui était à ma fenêtre
Après la pluie
Un ruisseau translucide
Une vie qui s’écoule
La fraîcheur du temps
Arborescence
L’arbre qui pousse droit
Vivant et solitaire
Une ombre qui grandit
Un jour peut-être
Je me réveille dans l’ombre
Sans idée ni sommeil
Juste une pensée qui m’effleure
Théâtre
Sous les feux des projecteurs
Brille le jeu des acteurs
Silence, c’est l’heure
Dégoût
J’ai reçu un message
Elle m’a dit qu’elle m’aimait
Pourquoi ai-je le même téléphone que mon frère
Jardinage
Si une fleur voulait dire je t’aime
Pour te déclarer ma flamme
Je t’offrirais mon jardin secret
Guérilla
Homme vaillant
Tu libères ton pays
A coups de strophes et de vers
La déchéance
De son piédestal
Il a glissé
Pour ne jamais se relever
Samedi soir
Mélanges acidulés
Plaisirs sucrés
Dure réalité
Vitesse
Vision embrumée
Tournant raté
Triste éternité
L’oubli
Lentement je glisse
Seule dans le noir
Personne ne semble m’apercevoir
Aurore
La rosée sur la plaine
La brume sur les champs
Le vent dans mes cheveux
Toi
La jeunesse
La beauté
La bêtise
Renaissance
Chante toi Sahara
Car la saison revient
Pour de nouveau fleurir
Compassion
Larme est la tristesse
Quand la douleur
Attaque au cur
La création
Là où naissent les choses
Meurent les idées
Et vivent les objets
Bonheur
Chaque seconde à deux
Les yeux dans les yeux
Mon cœur amoureux
Nuages
Des anges déchus
Tombent les plumes
Sur nos têtes nues
Évasion nocturne
Du crépuscule à l’aube
La terre s’endort
Les chats s’enfuient
Et en 2nde 8
Barack Obama
Enfin une nouvelle couleur
Bonjour le 44ième !
Crise
Caisses vides
Faillites en séries
An neuf, en 9, an 1929 ?
Paranoïa
Le chat guette la souris
Le chasseur reste à l’affût de sa proie
L’espace nous surveille
La Récolte
L’hiver est là avec toi
L’été arrive avec elle
Et elle repart dans tes bras
Limites inconnues
La haine n’a pas de limites
La joie non plus
Seules mes idées en ont
Ombre et lumière
A l’aube, le soleil se lève
A midi, il est haut dans le ciel
Et au crépuscule, l’obscurité me gagne
Nostalgie
Restes du passé
Les souvenirs ancrés
Juste l’essentiel
L’Inconnu
Au milieu des ruines
Je cherche mon chemin
Vers un renouveau lointain
Exode
Le ciel, la terre, tous les éléments explosèrent
Une civilisation perdue avec tous ses enfants
S’en alla sans dire un mot
Nouveau quartier
La maison du bonheur
Celle de notre enfance
Et de nos souvenirs s’effondre
Le fruit
Il est vert
Passe à l’orange et
Finit au rouge
Velours
Le toucher était si doux
Qu’un frisson m’envahit
Au plus profond de moi
Submersion
Le doux son de l’eau
Au rythme des vagues
Inonde mes rêves
SDF
Ces arbres meurtris par un vent glacial
D’un blanc manteau se sont couverts
Silence ! Tout hiberne
Le vieil homme
Sur ses trois pieds
Il est bien bancal
Mais ne rompt pas
Pauvreté
Semblable au désespoir
Restait sans réponses
L’ami Pierrot
A l’écoute de la leçon
Je prenais ma plume
Pour écrire mes maux
La fumée
Elle monte tout droit
Sans s’essouffler en
Prenant de l’altitude
Production collective (février 2009)